Self S Team - Lexique

LEXIQUE Self-S-Team®


ALTER EGO
C’est un protagoniste dans la relation intra psychique.
Votre dynamique d’individuation comprend les 4 premières fonctions qui composent votre profil. La nature, l’ordre et l’orientation (introvertie ou extravertie) de ces 4 fonctions sont spécifiques à chacun des profils. Cet agencement spécifique, appelé dynamique d’individuation, constitue une entité psychique. Cette entité est contrariée par votre alter ego inconscient (votre 2ème entité psychique). Cet alter ego correspond au prolongement de votre dynamique d’individuation par 4 autres fonctions supplémentaires. Votre 1ère entité psychique (la plus facile à identifier), limite ou essaie de contenir l’expression de votre alter ego. Cette relation de limitation est en partie responsable de votre difficulté à atteindre la plénitude de votre profil.


DICHOTOMIE
Division en deux éléments que l’on oppose.


DISTANCE PSYCHOLOGIQUE

(locution présente dans Self-S-Team® DUO)
Concept qui désigne la distance mentale que nous ressentons vis-à-vis des autres.
Elle peut aussi être définie comme une expérience subjective associée au degré de proximité ou d’éloignement qu’un individu expérimente avec un stimulus par rapport au temps, à l’espace, au soi et à l’incertitude (Trope et Liberman, 2010).
Elle est composée de 4 formes de distance :

TEMPORELLE : éloignement dans le temps d’un événement ou d’une perspective.
Présent < distance temporelle > Passé ou futur

SPATIALE : distance entre un endroit considéré et celui où vous vous trouvez.
Près < distance spatiale > Loin

SOCIALE : écart entre vous et les autres (intérêts, motivations, culture, valeurs, …)
Soi-même < distance sociale > Les autres

EXPERIENTIELLE : écart entre l’idée que vous vous faites de quelque chose et l’expérience que vous en avez (actuelle ou remémorée).
Expérimenter < distance expérientielle > Imaginer

Quand la distance psychologique est grande, nous avons tendance à concevoir les choses et les possibilités de manière décontextualisée, plus abstraite, dans une vision d’ensemble, et à orienter nos choix selon des critères de priorisation et sur du plus long terme.
Quand elle est faible, la perception des choses est plus impactée par la réalité, l’ici et maintenant et le soi. L’individu aura tendance à privilégier les détails et le concret, à anticiper les options de manière plus précise, à établir leur faisabilité et à programmer leur réalisation.
Une grande distance psychologique favorise donc la pensée abstraite alors qu’une distance réduite favorise la pensée concrète.
Le degré de distance psychologique ne connait pas d’idéal.
Quand il n’est pas celui que nous souhaitons, nous pouvons le réduire ou l’augmenter par des ajustements ou par des remplacements (d’un type de distance par un autre).


ÉNANTIODROMIE
Du grec ancien ἐναντιοδρομία, composé de : ἐνάντιος, enantios (contraire) et δρόμος, dromos (course) signifie « courir en sens contraire ».
Principe selon lequel la surabondance de force engendre une opposition pour rétablir un équilibre.
Le terme « énantiodromie » a été repris en 1916 par Carl Gustav Jung (Psychologie de l’inconscient) pour décrire une tendance émanant de l’inconscient, allant dans le sens opposé au moi. L’expression de votre Fonction 1 (co-pilotée par votre Fonction 2) est le reflet de votre moi. Quand l’énantiodromie se produit, votre fonction la plus inconsciente (votre Fonction 4) vient compenser les effets de la position excessive de votre F1.
Jung détaille : « J’appelle énantiodromie l’apparition de la contreposition inconsciente … Ce phénomène se produit presque toujours lorsqu’une tendance extrêmement unilatérale domine la vie consciente… il se constitue une attitude opposée tout aussi stable dans l’inconscient. ».
Il pense que l’énantiodromie concerne les comportements individuels mais peut aussi s’appliquer aux mouvements collectifs.

FONCTION 1 (« F1 »)

Elle est le pivot autour duquel s’organise la personnalité. Elle est la première des fonctions en termes de chronologie, de préférence et généralement de maîtrise.


FONCTION 2 (« F2 »)

C’est la 2ème fonction, elle devient consciente et efficiente après la F1 et vient l’équilibrer.


FONCTION 3 (« F3 »)

Elle est le pôle opposé de la F2 sur la même dimension. Elle équilibre également F2. Elle est relativement inconsciente (et n’apparaît pas dans le sigle du profil).


FONCTION 4 (« F4 »)

Elle est le pôle opposé de la F1. C’est la fonction la plus inconsciente et archaïque, celle qui se manifeste par des difficultés de fonctionnement. C’est aussi le réservoir du potentiel de développement. Elle est liée à l’animus.


INDIVIDUATION

Selon C. G. Jung, elle désigne « le processus par lequel un être devient un individu psychologique, c’est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité». En psychologie analytique, c’est le processus de création et de distinction de l’individu. Il se rapporte à la réalisation du Soi par la prise en compte progressive des éléments contradictoires et conflictuels qui forment la «totalité» psychique, consciente et inconsciente, du sujet. Ce processus intègre le développement des 4 zones d’effort ainsi que la conscientisation progressive des 4 fonctions orientées, spécifiques à chaque individu.


PROFIL ADAPTÉ
(NDLR : la lecture préalable de la définition du profil naturel est conseillée)
Très proche du profil naturel (il se base sur les 4 mêmes dimensions), il s’en distingue car il n’est pas établi par identification des propensions mais par un dosage sur chacune des 4 dimensions. Pour chaque dimension, le sujet détermine lui-même dans quelle mesure il mobilise sa propension et sa zone d’effort, pour adapter son comportement, prendre en compte son environnement, les situations, ou atteindre un objectif.
Un comportement adapté peut donc être proche d’une zone d’effort comme d’une propension ou très équilibré entre les deux. Le profil adapté indique dans quelles proportions (indiquées par des %) ses compétences fonctionnent dans les situations qui requièrent de l’adaptation. Les 4 pourcentages les plus forts (1 par dimension) composent la combinaison qui correspond au profil adapté.
Le profil naturel, est définitif (même si son expression est évolutive), alors que le profil adapté va évoluer au fil du temps car l’expérience de vie nous apprend à solliciter nos zones d’effort.


PROFIL NATUREL
Modèle d’une attitude générale qui est devenue habituelle, induisant des caractéristiques communes aux personnes ayant la même tendance. C’est une description théorique des comportements qui permet de comprendre les fonctionnements individuels.
Le modèle qui permet de définir un profil naturel est composé de 4 dimensions. Chaque dimension correspond à une dichotomie qui oppose une propension à une zone d’effort.
La 1ère dimension qualifie la manière dont on se ressource en énergie psychique.
La 2ème indique notre mode préférentiel pour prendre en compte les informations.
La 3ème désigne notre préférence pour le traitement de l’information.
La 4ème informe sur notre mode d’action et notre style de vie.
Identifier un profil revient à distinguer la propension de la zone d’effort pour chaque dichotomie. Cela demande un travail d’investigation (questionnaire + interview) qui permet d’obtenir une suite de 4 propensions composant la combinaison que l’on qualifiera de profil naturel.


PROPENSION
Inclinaison spontanée ou tendance naturelle à choisir habituellement un type de comportement plutôt qu’un autre. Adoptée facilement, elle requiert moins de temps, de concentration et d’énergie psychique qu’une attitude nécessitant une forme d’adaptation ou issue d’un apprentissage antérieur.
La propension désigne le pôle de chaque dimension (ou dichotomie) que nous utilisons par prédilection.
Le profil naturel Self-S-Team® indique les propensions qui sont les vôtres parmi les 8 suivantes :


ANALYSE (« A »)
Propension qui caractérise les personnes qui ont tendance à décider, à comprendre les choses ou à se faire un av is, à partir de principes généraux et en appliquant une grille de critères objectifs. Leur façon de décider est plutôt impersonnelle, détachée et peu influencée par des états émotionnels.


EXTRAVERSION (« E »)
Propension qui caractérise les personnes qui sont orientées vers le dehors, le monde des personnes, des choses, des évènements, tant pour y puiser leur énergie que pour y exprimer leur action.


FLEXIBILITÉ (« F »)
Propension qui caractérise les personnes qui ont un style de vie flexible et spontané, et préférant s’adapter aux situations et aux événements plutôt que de prévoir ou de planifier leurs activités.


INTROVERSION (« I »)
Propension qui caractérise les personnes qui sont orientées vers le dedans, le monde des pensées et des réflexions, tant pour s’y ressourcer que pour s’y exprimer.


ORGANISATION (« O »)
Propension qui caractérise les personnes qui apprécient que leur environnement de travail ou de vie soit structuré et préférant décider le plus tôt possible, planifier, structurer et contrôler leur environnement.


PROJECTION (« P »)
Propension qui caractérise les personnes qui perçoivent les informations par association d’idées, de manière globale, dans une vue d’ensemble. Elles s’intéressent prioritairement aux connexions qu’elles peuvent faire plutôt qu’à l’information factuelle ou aux détails.


REALISME (« R »)
Propension qui caractérise les personnes qui perçoivent les informations et appréhendent les faits par observation, de manière concrète et réaliste (au travers des 5 sens) et qui font référence préférentiellement à l’expérience pour porter un jugement dessus.


SENTIMENT (« S »)
Propension qui caractérise les personnes qui apprécient les situations en fonction de critères personnels, selon une échelle de valeurs, et en tenant compte de l’impact des décisions ou conclusions sur les autres. Elles sont plutôt empathiques et s’appuient plus facilement sur les expériences personnelles que sur les principes et la logique, pour comprendre et décider.


PSYCHÉ

Terme utilisé en psychologie analytique pour désigner l’ensemble des manifestations conscientes et inconscientes de la personnalité d’un individu. Les psychologues analytiques et psychanalystes contemporains emploient plutôt ce terme afin d’éviter l’utilisation des mots « âme » et « esprit » dont la connotation est religieuse.